L’Internet of Things (IoT) repose sur les objets et sur les terminaux connectés et équipés de technologies comme les capteurs. Le système favorise la transmission et la réception de données numériques. Gros plan sur le concept.
En quoi consiste l’IoT ?
À l’ère du digital, l’internet des objets se révèle incontournable au quotidien. La technologie permet de connecter les appareils électroménagers, les interphones bébés, les thermostats ou encore les voitures. Il est de ce fait possible d’enregistrer, de surveiller les interactions entre les objets physiques connectés.
Outre la connectivité, l’IoT requiert les plateformes cloud, le machine learning ainsi que l’intelligence artificielle (IA) conversationnelle. L’internet des objets présente de nombreux enjeux qui évoluent en fonction des besoins des entreprises en termes d’accès et de sécurisation des données. Leur indisponibilité engendre systématiquement des pertes de revenus conséquentes.
Le volet sécurisation des données nécessite entre autres la mise en place de récupération des données. La règle 3-2-1 qui s’applique consiste à faire des sauvegardes sur deux supports distincts. La troisième copie des données s’effectuera hors site.
IoT : pour quels secteurs d’activité ?
La France compte plus de 244 millions d’objets connectés, répartis dans différents secteurs d’activités, dont l’industrie manufacturière. C’est le cas des compteurs communicants qui vont de pair avec la digitalisation de l’électricité. Comme l’explique synox.io sur son site, les écosystèmes IoT à forte valeur ajoutée se veulent puissants et invisibles. L’accent est également mis sur leur caractère durable et responsable.
L’internet des objets facilite la gestion des « Smart Cities ». Cette technologie se révèle utile dans le cadre de la mobilité verte : vélos, trottinettes électriques et transports en commun. À cela s’ajoutent les caméras de surveillances, les bornes de recharge électrique ou encore les conteneurs de recyclage.
Les innovations relatives à l’IoT visent surtout à gérer la performance énergétique des bâtiments. En outre, les applications s’imposent dans les secteurs d’activités privés. Les objectifs restent relativement les mêmes : optimisation des ressources, confort des utilisateurs et meilleur usage des infrastructures.
L’internet des objets trouve même son utilité dans le secteur agricole avec des éléments tels que les tracteurs ne nécessitant pas de conducteur, les capteurs d’humidité, les stations météo connectées ou encore les colliers de localisation des bêtes. Les applications sécurisent les systèmes agricoles et facilitent la gestion des flux et des stocks.
Les applications IoT s’imposent également sur le marché de la santé et du bien-être. Elles se déclinent sous la forme de défibrillateurs connectés, de télédiagnostics, de podomètres et de tensiomètres innovants, voire de casques de réalité augmentée.
Les avantages de l’IoT
Concrètement, les appareils connectés sont commandés à distance par le biais d’applications mobiles. Ils sont requis pour les tâches quotidiennes, dont le réglage de la température ambiante par exemple. Professionnellement parlant, l’internet des objets concourt à l’augmentation de la productivité d’une entreprise. La technologie favorise la création de nouveaux business models tout en optimisant les nouveaux flux de revenus.
L’IoT contribue à l’amélioration de l’expérience client au sein des magasins. Les capteurs enregistrent les comportements d’achat, ce qui permet de personnaliser l’accompagnement de chaque visiteur. Les données recueillies, notamment via la caisse enregistreuse, serviront lors de la mise en œuvre d’offres promotionnelles ciblées. Bref, l’internet des objets facilite aussi bien le quotidien des industriels que des consommateurs.